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    Intérieur de cabaret - peinture anonyme

    photo empruntée à culture.gouv.fr/base joconde/

     

    En 1717, un tavernier s'était installé à FILLE. Jusque vers la fin du seizième siècle (d'après un article paru en 1880), on n'avait pas considéré cette profession comme un métier proprement dit : pouvait se faire cabaretier qui voulait, en payant certains droits et en se conformant aux ordonnances de police. C'est ce qui est exprimé clairement dans le Livre des Métiers d'Etienne Boileau. Ce texte nous prouve que même les taverniers (on ne distinguait pas encore des cabaretiers) pouvaient vendre leur vins au taux qui leur convenait, pourvu qu'ils se servissent des mesures légales.

    Plusieurs ordonnances réglèrent alors le prix du vin. Pendant la Ligue, en 1590, le vin fut vendu 6 sous le vieux et 4 sous la pinte, le nouveau. Toutefois, c'étaient là des mesures qu'on ne prenait guère qu'aux temps de calamité publique. Les statuts des cabaretiers en corps de métiers ne remontent pas au-delà de 1587. Henri III donna des règlements communs aux marchands de vins, cabaretiers et taverniers.

    Les taverniers ne pouvaient vendre que du vin "au pot", c'est-à-dire à emporter, comme les marchands de vins. Non seulement, ils vendaient du vin au détail mais pouvaient donner à manger. Ainsi une déclaration royale de 1680 permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l'avance par les maîtres rôtisseurs : ce privilège s'étendit aux marchands de vins. Enfin, en 1698, on permit aux taverniers de faire rôtir les viandes, sans toutefois leur permettre d'avoir des cuisiniers à gages.

    Pour être cabaretiers (ou taverniers), il fallait être catholique romain. Ils ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices... et de même pendant les trois derniers jours de la semaine sainte. Pendant le carême et les jours maigres, aucune viande ne devait être fournie par les cabaretiers à leurs pratiques.


    Un fait curieux est à noter : toutes les ordonnances, tous les arrêtés de police réglant la matière considéraient les cabarets comme des lieux publics exclusivement ouverts pour la commodité des étrangers et d'où les habitants du lieu même devaient être exclus ; cet interdit s'étendait surtout à la gente masculine mariée et aux domestiques ; mais cette prohibition excessive était à peu près sans effet.

    Il fallait une enseigne. La plupart du temps, c'était simplement un buisson, ou, pour mieux dire, "un bouchon" ; d'où le nom de "bouchon" qui est resté en usage pour signifier un cabaret de chétive apparence.

     

     

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    En septembre 1674, Michel GAIGNON, charpentier au bourg de Fillé fut témoin du mariage à Fillé de Jacques Vigroux avec Claude LHOMMEAU. Jacques VIGROUX était marchand hoste (hôtelier). (Sources : archives en ligne 72 Registre Paroissial BMS 1667 29 Nov - 1675 21 déc.).
     
    Guillaume GAUPUCEAU qui s'est marié à Fillé le 7 Mai 1715 avec Barbe JANVIER était tissier (tisserand). ( Sources : archives en ligne 72 Registre Paroissial BMS 1698 1er Janv. -  1729 17 Janvier).
     
    Le 1er Août 1719, Julien TROUVÉ s'est marié avec Renée PERRIERE. Il était meunier. Meunier aussi était René MOITET qui s'est marié le 17 Avril 1736 avec Marie-Magdeleine TROUVÉ qui était la fille de Julien TROUVÉ. Une affaire de famille.
    (Sources : archives en ligne 72 Registre Paroissial BMS 1630  1er fév. - 1760 9 janv.).
     
     
     
     
     
     
     
    meunier
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    Le 15 Janvier 1743, Monsieur le Curé de FILLE, Jacques GUIBERT, installé à FILLE en 1720 décède de noyade ainsi que le curé de Spay. Jacques GUIBERT n'était âgé que de 57 ans.
     

    Ce dernier paragraphe en lettres noires est extrait des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe de Pierre Gouet remises au Maire de Fillé ( Pierre Gouet 2005/2006).

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